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Ubud – Bali
Coup de cœur pour Ubud, centre culturel de Bali que nous avons adoré. La vie balinaise se résume en une succession de rituels parfois complexes que nous pouvons observer au quotidien. Nous avons assisté à des représentations de danses traditionnelles et à une crémation exceptionnelle en honneur à un membre de la famille royal décédé. Il s’agit d’une énorme fête à laquelle tout le monde peut assister. Un cortège d’une cinquantaine de personnes transporte une sculpture de taureau (le Lembu) jusqu’au lieu de crémation. Cette sculpture servira de sarcophage au défunt pour être brûlé. Des musiciens accompagnent le défilé. Dans une ambiance presque frénétique les gens courent aux côtés du taureau et des porteurs qui vont du palais au cimetière. Une immense tour de 10 mètres dans laquelle repose le corps est portée également par des membres de la famille royale qui s’encouragent en s’applaudissant et en criant. Toute une série de rituels s’ensuivent. Le corps est transféré de la tour vers l’intérieur du taureau où des offrandes sont déposées par tous les membres de la famille. Le prêtre vient alors bénir le corps. Tout le monde se retire ensuite et la famille s’approche pour mettre le feu avec des bâtons d’encens. En quelques minutes le “Lembu” se consume de façon impressionnante. La chaleur dégagée nous oblige à reculer. Une fois la structure du taureau fragilisée, le corps s’effondre sur les braises au regard de tous. Quelques cris s’échappent de la foule en découvrant le corps à moitié brûlé. On apporte alors quelques bombones de gaz pour « finir » le corps au chalumeau. Nous avions déjà assisté à des crémations en Inde mais ici la scène à quelque chose de presque irréelle. Un moment vraiment particulier.
Business Class Update
Bangkok, Khao San Road 6h30 du matin. Notre taxi nous attend pour un départ à l’aéroport. Destination Bali, Indonésie. Vol prévu à 11h35. La route est dégagée et le temps clair. Nous chargeons le coffre de nos gros sacs et c’est parti. Trajet estimé 1 heure, temps réel 40 minutes. Nous avons préparé le montant exact de l’amende qui nous attend, 19’000 Baht. Après une longue attente devant le comptoir de Malaysia Airlines, nous glissons avec notre charriot vers le premier guichet qui ouvre. Nous sommes les premiers. Hors de question de rater ce vol ! Stéphanie demande si nous pouvons être placé sur la première rangée de façon à avoir plus de place pour ses “grandes” jambes. L’aimable monsieur a manifestement compris “pouvez-vous nous mettre en Business Class?”. Loin de nous cette idée incongrue. Pas une seconde nous n’ aurions osé esquisser la moindre pensée dans ce sens. Mais le destin en a décidé ainsi et nous nous résignons au sort qui nous attend. Nous sommes en Business Class.
Pas à pas nous approchons du guichet des douanes. Le temps semble s’être arrêté. Le coeur serré et la gorge nouée, nous tendons nos passeports à la bonne page en indiquant directement que notre visa est expiré. L’agent de l’immigration fait signe alors à un collègue de nous accompagner au Bureau des “Overstay”. Celui-ci arrive un grand sourire jusqu’aux oreilles. Ce n’est peut-être pas si grave que ça. Sans un mot nous le suivons et il nous demande de nous assoir en face d’un homme à la carrure impressionante. L’auraient-ils placé là pour nous intimider ? Il nous regarde et demande pourquoi nous avons dépassé de 19 jours. “That’s a lot” précise-t-il. Nous nous excusons en expliquant que nous pensions avoir 60 jours. “That’s our mistake, sorry”. Il sort sa calculatrice et nous montre le montant de l’amende. Nous réglons l’addition et repartons en le remerciant gentiment d’avoir ainsi purgé notre pêché. Jackpot ! 19’000 Baht dans les caisses de l’état. Merci les touristes!
A la porte de l’avion deux charmantes hôtesses nous accueillent “welcome on board”. Sièges 1A & 1C. A peine assis l’une d’elles nous demande “what would you like to drink Mr and Ms Notario?” Nous récompenserait-elle d’avoir bravé les autorités Thaïlandaises? Ou peut-être est-ce un piège? Nous trempons nos lèvres imperceptiblement dans les breuvages qu’elle nous tend. Pas de réaction. Nous ne sommes pas en danger. L’hôtesse reste au petits soins tout le long du voyage; menu à la carte et boissons à discrétion..s’il vous plaît. Nous étendons nos sièges et nos jambes, déployons les écrans cachés dans nos accoudoirs et profitons d’un bon film pour oublier ce mauvais épisode.
Arrivé à destination vers 19h, passage obligatoire par le guichet “Visa on Arrival”. Cette fois c’est sûr, nous n’avons que 30 jours. En traversant les “customs” un jeune douanier nous fait signe de nous arrêter et d’ouvrir le grand sac de Stéphanie. En fouillant entre les pantalons et les t-shirt, il sort un sac de congélation rempli de tampons alignés façon Rambo. Mais qu’est-ce donc demande-t-il naïvement. En toute élégance, Stéphanie ne manque pas l’occasion de lui mimer explicitement le fonctionnement d’un tampon et sa destination. Ils nous laissent repartir aussitôt avec un grand sourire.
Nous sommes en Terre d’Indonésie.
Manuel du voyageur “Looser”
Étape n°1
Entrez dans le pays sans vérifier la période de validité de votre visa.
Étape n°2
Faites bien attention à ne jamais ouvrir votre passeport. Vous pourriez tomber sur le visa et la date d’expiration. A éviter autant que possible.
Étape n°3
Perdez toute notion du temps qui passe et laissez vous vivre au jour le jour. Si vous avez un calendrier, bannissez-le. Il ne vous est d’aucune utilité.
Étape n°4
Si par accident vous apprenez que vous n’avez qu’un mois de visa et que vous l’avez dépassé de 19 jours. Pas de panique, le maximum toléré est 20 jours. Il ne vous reste qu’un jour pour quitter le pays sans être juger.
Étape n°5
Prenez un billet d’avion pour le lendemain et direction l’aéroport. Vous serez accueilli avec un grand sourire et il vous en coutera 500 Baht par jour et par personne. Soit un total de 19’000 Baht si vous êtes en couple.
DISPONIBLE SUR TERRE A VUE D’OEIL
Commentaires:
Nous avons testez ce manuel. Super efficace! Les points sont très bien expliqués et la méthodologie très bonne. On est vraiment guidé pas à pas. A lire absolument. Nous n’avons pas été déçu.
Stef & Nef – Genève
Il pleut bergère…

Après plusieurs jours de pluie consécutifs nous décidons de quitter Pukhet, contraints de renoncer au surf. Nous partons pour Krabi à la recherche de quelques rayons de soleil. Pas de chance, la pluie nous a suivi. Nous profitons tout de même de quelques éclaircies pour aller voir le Tiger Cave Temple qui se situe sur le haut d’une crête accessible par 1237 marches. Avant la montée nous rencontrons quelques singes qui rodent à la recherche de nourriture. Nous avons pensé à prendre quelques cacahuètes, que nous distribuons au compte-goutte afin de savourer ces instants. On pouvait s’en douter ils veulent le paquet entier! Ils se ruent sur nous…on tient fermement le sac entre les mains. La longue ascension commence…à peine à mi-chemin le ciel se couvre et en quelques secondes c’est le déluge. Pendant la mousson le temps peut changer en un éclair. Nous enfilons alors nos ponchos que nous gardons toujours à porté de main. Ils nous protègent de la pluie, mais vu l’effort considérable pour grimper là-haut et l’humidité ambiante, nous arrivons aussi trempé de l’intérieur que de l’extérieur. C’était pas la peine de mettre les ponchos :-). Une fois en haut l’orage s’intensifie encore et nous nous réfugions sous la grotte en attendant de redescendre. Nous voyons alors une vieille dame thaïlandaise qui arrive en haut. Nous l’applaudissons. Elle doit avoir plus de 70 ans. Elle esquisse un sourire et vient s’abriter avec nous. Elle est trempée. Après un quart d’heure nous décidons de repartir. La descente est encore plus dure. Nous arrivons en bas les jambes tremblantes et les mollets fracassés! Mais qu’est-ce que ça fait du bien!!! Nous restons quelques jours pour voir si le temps s’améliore mais rien n’y fait et nous plions bagages pour Koh Tao, une île plus au Nord réputée pour ses récifs corraliens et la plongée. Le soleil est enfin au rendez-vous…
Hua Hin
Merci Jacques pour ton accueil à Hua Hin et ces quelques jours passé en ta compagnie. Ce fut très agréable.
Stef et Nef
Phuket

Nous avons adorez les 6 jours passés à Phuket Town, vieille ville au style colonial. Nous sommes maintenant en bord de mer où nous prenons des cours de Surf. Un régal…
Grand Palais Bangkok

Nous partons à la découverte de la ville et de ses nombreux temples appellés “WAT”. Nous visitons le Grand Palais et son enceinte énorme qui nous prendra une journée entière incluant le Wat Phra Kaeo. Tenue correct exigée pour y entrer (épaules couvertes et pantalon long ou jupe obligatoire). Il s’agit d’un des lieux les plus visités de la Thaïlande. Une fois dedans nous comprenons immédiatement pourquoi. On apprécie la diversité et l’élégance architectural, les couleurs sublimes qui ornent chaque surface, les mosaiques multicolores, les dorures et les peintures sur les murs relatant l’histoire du Siam. Nous sommes impressionés par le detail et le soin qui est apporté même autour des bâtiments. Les jardins sont impeccables. Les arbres sont taillés presque au millimètre et la pelouse ressemble à un golf. Magnifique!
Le Grand Palais abrite la residence royale ainsi que la salle du trône. Un peu plus loin le Wat Phra Kaeo habrite le Bouddha d’Emeraude. Il est en réalité fait de jadéite et possède 3 costumes que seul le roi change suivant les saisons.
Où que nous regardions il y a une photo à faire! A nous deux nous avons pris au moins 400 photos.
Arrivée à Bangkok

Notre périple en Inde prend fin pour se poursuivre en Thaïlande, dans la ville de Bangkok où nous sommes actuellement. Nous avons passé un mois extraordinaire en Inde, découvrant une culture radicalement différente de la notre. Il s’agit réellement d’un autre monde, d’une autre mentalité et d’une autre façon de vivre. Nous quittons ce pays avec des images et des souvenirs plein la tête…les rencontres et les conversations innoubliables sur les rives du Ganges avec des Indiens essayant de comprendre notre demarche et l’attirance que nous avons pour leurs pays…des rencontres avec des étidiants dans les trains. Les sourires des enfants jouant dans les monastères… Une destination que nous n’oublierons pas!
La différence avec l’Inde s’affiche dès l’arrivée à l’aéroport de Bangkok où le raffinement et l’esthétique thaï marque un contraste important avec l’environnement que nous avons cotoyé jusque là. Ça fait quand même du bien de retrouver un peu de “propreté”!
Nous posons nos bagages dans un petit hôtel sympa à Khaosan road (quartier bruyant et touristique au coeur de bangkok). Une bonne douche et nous partons déambuler dans les petites rues agitées. Comme un orage se prépare on en profite pour se faire masser les pieds au bord d’une rue d’où nous regardons, allongés sur des chaises longues, la pluie tomber à grosses gouttes . C’est génial! Ce quartier nous plaît déjà.
La nourriture thaï est un vrai régal. Nous mangeons aussi bien dans les petits restos de Khaosan road que chez les marchands de rue. Il y a même des vendeurs d’insectes en tous genres. Stef a décidé de “tester” avant le départ…mmmhh on verra!
Bodhgaya

Ville où Siddharta Gautama a atteint l’éveil et est devenu le Bouddha.
Des monastères de toutes les communautés bouddhistes sont représentés ici. Il y a des monastères Japonais, Chinois, Tibétains, Népalais, Vietnamien, Thaï, Bengalis, Bouhtanais, Birman…
Après Varanasi ville bruyante et animée, Bodhgaya nous parait tellement calme à côté…Des gens méditent dans le parc de l’enceinte du Mahabodhi Temple.
Manikarnika Ghât

Ghât* principal des crémations. Le plus ancien et le plus sacré de Varanasi. Ici les bûchers brûlent 24h sur 24h. On dit que le feu ne s’est jamais éteint depuis des milliers d’années. C’est le souhait le plus cher des Hindous que d’être incinéré à Varanasi et que ses cendres soient jetées dans le Gange. Avant d’être brûlés, les corps sont purifiés dans le fleuve et ensuite disposés sur le bûcher. Nous assistons à plusieurs cérémonies funéraires que nous observons assis sur les marches à 20 mètres de là. Sur le haut se trouvent les mouroirs où certains vieillards viennent là, sentant leur mort approcher. 350 kilos de bois sont nécessaires pour qu’un corps se consume en 3 heures environ. Le bois le plus noble et le plus cher est le bois de Santal. Seulement les familles les plus riches peuvent se l’offrir. Pour les plus démunis il existe aujourd’hui un crématorium électrique (construit il y a 20 ans) situé plus loin sur un autre Ghât. Les femmes, elles, ne sont pas admises ici. Par tristesse et désespoir elles se laissaient autrefois brûler vives sur le bûcher de leurs maris. Juste à côté les enfants jouent et se baignent comme vous pouvez le voir sur la photo de l’article précédent. Vie et mort se côtoient ici sans aucune tristesse. Une grande sérénité émane de ce lieu.
*Un ghât, « marches », désigne en Inde les marches qui recouvrent les rives des cours d’eau ou les berges des bassins et permettent de descendre au contact de l’eau.